Philippe Jullian est né en 1919. Auteur, dessinateur et graveur, il fut aussi chroniqueur mondain et artistique de son époque.
Illustrateur de Dickens, Rilke, Morgan, Dostoïevski et surtout de Proust (À la recherche du temps perdu),
"La chasse à l'objet rare, insolite ou curieux fut pour Philippe Jullian un goût précoce
auquel il resta fidèle jusqu'à sa mort.Né à Bordeaux, orienté très jeune vers l'Histoire par son
grand-père Camille Jullian, il abandonna cependant l'Université dont le conformisme l'ennuyait, 
pour achever son éducation dans la société parisienne où les survivants du monde de Proust, évoqués
dans un de ses premiers livres Gilberte retrouvée, furent ses maîtres, ses mécènes et parfois ses complices " 
Ghislain de Diesbach (extrait du catalogue de vente de sa succession le 9 décembre 1978)

Il donna en 1958 une image divertissante de ses connaissances avec son Dictionnaire du snobisme.
Il a également travaillé sur un scrapbook: Lorsque Maisie dansait, un album sur les styles (réédité par Le Promeneur en 1992)
Grand voyageur, toujours intéressé par des paysages nouveaux, il se rendit en Inde en autocar.
Parmi ses meilleurs livres La Brocante (Chez Julliard en 1975) et pour les plus curieux, signalons la réédition de son Journal 1940-1950 chez Grasset
Sa maison de campagne qui abritait ses nombreuses collections fut ravagée par un incendie en 1977.
Il se suicida la même année dans sa résidence secondaire de Senlis. 
On peut considérer l'illustrateur Pierre Le Tan comme son plus fidèle successeur.
Ces deux esthètes  sont d'ailleurs publiés chez le même éditeur (éditions le promeneur)

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